Wesley Withering, pour vous servir.

Messages : 2 Date d'inscription : 12/10/2010

• 01. Mon identité ? Soit..

Nom}Withering

Prénom(s)}Wesley

Date de naissance}22 septembre 2048

Age}20

Nationalité}

Origines} Américaine

Groupe} [Truth War Squad, Anti-TWS ou bien neutre.] Anti-TWS

• 02. Comme le dirait le vicomte de Valmont "Je végète auprès de ces automates."

Cheveux mi-longs, noirs balle de squash (parce que bon le jais...), soyeux et fins, comme ceux d'une fille (aux cheveux soyeux et fins), le teint nivéal, les traits anguleux. Il était plutôt grand, svelte et il bougeait avec une certaine grâce, mais ce qui attirait le plus, c'était ses yeux : ils étaient ravagés par l'ambre d'une flamme silencieuse. Silencieuse, mais vivace, alimentée par les sentiments contraires que sa sensibilité romantique d'adolescent lui imprimaient, mais silencieuse, car il ne seyait guère à un fils d'ambassadeur d'exposer au grand jour le contenu de ses tripes. Vomir son ressenti, voilà qui était bien trop vulgaire pour les Withering. De la contenance, du maintien, voilà les qualités dont il fallait faire preuve, selon sa Mère, qui du coup n'aurait sûrement pas été contre l'adoption d'une bouteille d'eau, paradigme de la contenance et du maintien. Il avait grandi avec une cuillère en argent dans la bouche et des préceptes d'acier sur les épaules, ce qui expliquait peut-être ses sempiternelles cravates et autres costards, plutôt incongrus pour un jeune de son âge. Pourtant, son éducation n'avait pas entamé la bonne humeur que prônaient les livres qu'il avait lu. Enfermé dans le bureau d'un père tellement absent qu'il en devenait divin, il avait découvert l'ironie mordante, l'absurde mélancolique et le désespoir joyeux. Il savait donc très bien feindre la politesse, quand bien même il abhorrait toutes ces cérémonies. Un punk philosophe au pays des aristos. Voilà ce qu'avait été sa vie jusqu'à présent. Cette ambivalence forcée se ressentait sur son visage, tiraillé entre la glaciale beauté qui s'échappait de son expression et l'ambition que laissaient entrevoir ses iris embrasées. Solitaire mais aimable, poli mais hypocrite, si il pouvait choisir, il irait certainement se poser dans un bar et discuter avec le premier venu, mais son éducation rendait tout cela très difficile. Il n'avait rien connu, sinon fierté de l'abondance et mépris dissimulé. Il essayait donc de s'ouvrir au monde, malgré ce qu'on lui avait appris, et pouvait paraître plutôt timide, car chaque mot trivial et sans artifice mondain qui sortait de sa bouche était le fruit d'une lutte intestine qu'on n'imagine pas. Les livres lui avaient ouvert un champ de possibles dont on ne lui avait pas donné la clé : restait à savoir si il parviendrait à la prendre.

• 03. Mon histoire ? Un roman de formation, en moins intéressant.

Fils d'ambassadeur. Voilà qui a de quoi faire rêver, non ? Oui, à priori. Sauf quand votre père, Edgar Withering, est l'ambassadeur américain en Angleterre et que la Reine déclare la guerre à son copain Sam. Autant dire que ce fut une époque difficile pour le petit Wesley, âgé de 4 ans lorsque la WWIII fut déclarée. Peu de souvenirs ont survécu à l'agonie des années qui se barrent en couille : des flashs infos apocalyptiques, des unes de journaux dont le nombre de « ! » semblait augmenter chaque jour, des adultes tous plus sérieux les uns que les autres, et une formidable absence de rires. Pourtant les guerres, c'est marrant, avec l'augmentation des blessés, les blagues sur les handicapés sont plus faciles à placer. Sauf quand on a quatre ans. L'enfance de Wesley s'est donc déroulé aux côtés d'une mère (Virginia Withering) sérieuse car abandonnée par son mari, obligé de disparaître le plus vite possible pour échapper aux exactions patriotiques d'anglais déchaînés. Il y avaient aussi les domestiques silencieux car inquiets et honteux de travailler pour une famille d'ennemis de la Reine, mais bon. Seul, le jeune garçon s'est donc enfermé dans le bureau de son père et a lu, lu et lu, jusqu'à ce qu'il en ressorte, à 16 ans, avec une envie de vivre très prononcée mais aucune idée sur la marche à suivre. Il voulait des rires, de la camaraderie, tout ce qu'il n'avait jamais eu. Hormis le contact de quelques domestiques, de sa mère et d'un précepteur sympathique mais trop vieux pour que leurs relations soient conviviales, il n'avait connu personne. Reclus, il avait rêver dès qu'il avait pu lire, et il avait décidé qu'il était temps de mettre tout cela en pratique, malgré le carcan petit aristo qu'on lui avait appris à chérir et dont il ne savait comment sortir. Néanmoins, malgré tout ce dont il pouvait douter, il était sûr d'une chose : il avait suffisamment souffert de la guerre. Il était au courant, comme tout le monde, que des perturbateurs tentaient de faire croire aux honnêtes citoyens qu'une guerre avait eu lieu. Sa mère – qui avait retrouvé les faveurs de la haute société après les traitements contre les gaz toxiques, ainsi qu'un mari – riait de ces jeunes idiots. Wesley, lui, ça ne le faisait pas sourire, bien au contraire. Il savait qu'ils avaient raison, que la guerre avait eu lieu et que le Monde s'était démené pour oublier tout ça. Il avait échappé au traitement, trop jeune et frêle (l'isolement n'est pas conseillée pour le système immunitaire) pour s'y souscrire, mais n'avait pas été scandalisé de constater que tout le monde avait oublié. Évidemment, ça lui avait fait un choc, mais il avait finit par s'y faire ; mieux, il avait fini par s'en réjouir. A quoi bon se remémorer ça alors que ça n'apportera rien sinon de la peine ? Pourquoi ne pas se concentrer sur les moyens d'éviter la prochaine plutôt que de se battre la coulpe en pleurant parce que l'homme est une merde ? Aucun intérêt. Wesley voulait qu'on parle d'autre chose, il voulait vivre, et pas retomber dans le linceul silencieux qui avait entouré son enfance. C'est pour quoi quand le nouveau mari de sa mère, Brian quelque chose, lui avait proposé un piston au gouvernement, il avait choisi d'intégrer l'Anti-TWS, afin d'éviter qu'on impose aux gens le souvenir macabre d'un conflit inutile, afin d'éviter qu'à nouveau, on ne cesse de rire. Son arme ? Son intelligence, son éloquence, sa confiance toute relative en lui. Cela suffirait. Il le fallait. ]

• 04. Est-ce terminé ? Au revoir.

Où avez-vous trouvé le lien du forum?}On me l'a donné

Qu'en pensez-vous de manière globale?} Je ne pourrais me prononcer qu'après

Ô

Messages : 2 Date d'inscription : 12/10/2010

Merci à toi, ô grande admin ! Mais je tiens à signaler que c'est elle qui me harcèle, et pas l'inverse ! Et sinon, j'attendais de compléter ma fiche avec une description physique plus complète mais en fait j'aime pas ça, les descriptions physiques, alors après moult tergiversations, je ne le ferai pas. Tout ça, pour ça. Maintenant je vais pouvoir jouer \o/

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