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 Lilly Jones {Little Sunshine}

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Lilly Jones

Lilly Jones {Little Sunshine} Civicopie
Lilly Jones


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MessageSujet: Lilly Jones {Little Sunshine}   Lilly Jones {Little Sunshine} EmptyDim 16 Aoû - 14:20

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☼ ~ \I.-Informations-de-base/ ~ ☼
____ _*_ ____



Bienvenue sur ma fiche =). N'hésitez pas à me tanner s'il y a une quelconque incohérence ou bien si il y a un problème pour que je joue ce personnage.
_______________________________

Nom : Jones.
Prénoms : Lilly Georgia.
Âge : 12 ans.
_______________________________


  • Date de Naissance : 09 décembre.
  • Nationalité : Anglaise.
  • Origines : Anglaises.
  • Groupe : Neutre.


☼ ~ \II.-Précisions/ ~ ☼
____ _*_ ____


  • Caractère :
    Lilly Jones. Parce que c’est une pauvre petite chose qu’il faut protéger, qui ne fait s’attirer des ennuis et susciter la pitié. Nan, c’est pas vrai. Mais au moins, on ne pourra pas dire que je n’ai pas lu le règlement. Protéger ? C’est une gamine, enfin. S’attirer des ennuis ? Bien sûr que cela arrive. A quelques occasions, des petites broutilles. Susciter la pitié ? Certainement pas ! Vous voyez, vous, une enfant aussi joyeuse, susciter la pitié ? Avec un sourire aussi rayonnant ? Lilly est une jeune fille modèle. Serviable, enjouée, studieuse et aimante. Elle est généralement appréciée. Un petit rayon de soleil. Sûr, ça répète ce qui est dit dans la mini-fiche des prédéfinis, mais on ne pourrait pas la définir autrement. Il est rare de la voir triste, ou de la voir pleurer, car elle n’a que très peu de problèmes, que ce soit côté famille ou école. Etant de nature sociable et sympathique, elle n’a aucune difficulté à s’intégrer dans un groupe, à se trouver des amis. Toujours là pour vous changer les idées, ses sourires sont accompagnés de paroles positives. Bref, la petite Jones est la bonne humeur incarnée.

    Certes, elle possède nombre de qualités. Et des défauts ? Bien évidemment. Si sa bonne humeur vous pousse à la fréquenter, à lui parler, à l’apprécier, un petit rien pourrait vous dissuader de faire partie de son cercle d’amis : c’est une petite pipelette. Surtout lorsque l’on met sur le tapis le sujet du journalisme, de l’investigation et de son frère. Elle pourrait vous parler de ces trois sujets des heures durant, sans même boire une goutte d’eau. Et dieu sait que ces sujets finissent toujours par arriver. Sa parole est pourtant globalement appréciée, surtout lors de conflits, car elle sait rester objective quoi qu’il arrive. Elle essaie de garder un œil critique sur tout, sorte « d’entraînement » pour ses projets d’avenir : devenir une journaliste à l’image de son aîné, Edward Jones. But qui découle de la profonde admiration portée à son frangin. Elle aime aller chez lui, s’asseoir sur une chaise et s’extasier devant chacun de ses gestes. C’est une sorte d’idole, pour sa cadette. Cadette toujours appréciée pour sa gaieté, mais qui a la fâcheuse tendance à raconter l’intérêt de sa journée dans de longs et insoutenables détails. Rassurez-vous, seul son frère adoré y a le droit, à ça.

    On dit que la curiosité est un vilain défaut. Mais n’est-ce pas le lot du journaliste ? Lilly a toujours été curieuse. Et courageuse en plus. Elle aime farfouiner un peu partout, ne se défilant pas devant un lieu mal fréquenté, éloigné ou effrayant. Elle aime ouvrir des tiroirs, lire des papiers auxquels elle ne comprend rien, prendre un petit calepin et parcourir Leixford à la recherche d’indices, afin de résoudre ce qu’elle se plaît à appeler un mystère. Elle regarde autour d’elle, cherche, pose des questions aux passants. Tout ça pour, par exemple, trouver qui avait bien pu boire la bouteille de lait qui dépassait d’une poubelle. Elle cherche sérieusement la réponse à ces questions absurdes et inutiles, mais cela lui plait de mettre en marche son cerveau, d’utiliser sa logique à ce genre de fin. Elle se sent ainsi libre et devient un genre d’exploratrice, ou de détective. Ou de journaliste qui enquêterait sur le sujet d’un article futur. Et en parlant de logique, bien que son imagination puisse être débordante, laissez-moi vous dire que cette jeune fille est loin d’être naïve, ou bien idiote. Bien au contraire, elle possède une assez bonne compréhension, malgré son jeune âge. Etant, en plus de cela, assez studieuse, elle peut être fière de ses résultats.
    La jeune demoiselle n’a pas froid aux yeux. Aussi il lui est déjà arrivé de se retrouver dans des situations plus ou moins mauvaises. Débrouillarde, elle réussit à s’en sortir sans problèmes la plupart du temps. Et sans bobo. Car bien sûr, il lui arrive de s’aventurer dans des lieux interdits, ou bien un jardin où elle n’était pas invitée. L’une des seules choses qui pourraient exaspérer ses parents : un certain entêtement. On aura beau lui dire de ne pas faire ci ou ça, si elle veut le faire, elle le fera. Têtue, sans être capricieuse pour un sou, elle a tendance à soutenir ce qu’elle croit, de par une bonne confiance en ses capacités. Elle a beau être bourrée de qualités, elle possède un côté incontrôlable qui donne parfois du fil à retordre à sa famille. Notamment du fait qu’elle va chez son frère sans prévenir qui que ce soit, qu’elle traîne seule, alors qu’elle est selon ses parents, bien trop jeune pour ça. Mais bien sûr, Lilly ne veut rien entendre. Comme toutes les gosses de son âge, on lui dit qu’elle est trop jeune, elle vous soutient le contraire. Un genre de début de crise d’adolescence, en somme.

    Quant à la troisième guerre mondiale, elle était bien trop jeune, à l’époque. Elle ne possède aucun souvenir de cette catastrophe, et ne se fait pas d’avis sur la question, déjà trop occupée à comprendre celui de son frère. Comment peut-on penser qu’il est impossible qu’elle est eu lieu et qu’elle n’est pas eu lieu en même temps ? Pour Lilly, c’est LE mystère, qu’elle tente de comprendre. Même s’il lui répète sans cesse qu’elle est un peu jeune pour comprendre. Et un autre genre de mystère, qu’elle nie parfaitement, c’est la raison pour laquelle elle si rêveuse lorsqu’elle entend parler du prince Samuel. Un drôle de coup de foudre qui la distrait parfois. Et ce contre son gré. Non, non, non. Ce cher prince est bien trop vieux. Ils ont deux ans d’écart, vous rendez vous compte ? Cela ne l’empêche certainement pas de fixer un bon moment les quelques photos de lui (puisqu’elle le trouve si beau) que l’ont peut trouver parfois dans les journaux. Car bien sûr, elle lit le journal.


  • Physique :
    Elle n’a que douze ans. Bien sûr qu’elle a encore l’air d’une gamine, puisqu’elle en est une. Une enfant aussi adorable physiquement qu’intérieurement. Hormis deux ou trois petits défauts, bien sûr. Lilly Jones. Du fait qu’elle soit si jeune, il ne reste que peu de chose à vous raconter. Après tout, si ses hormones ont déjà commencé à travailler, elle reste toujours assez plate et sans formes. La demoiselle a, certes, encore tout le temps de s’affiner, mais cela ne l’empêche pas de se trouver trop plate pour son âge. La puberté, le corps qui change, la poitrine qui évolue… pas assez vite pour notre chère jeune fille. Dans un coin de son crâne réside une certaine peur de rester un stylo à jamais : notamment à cause d’une de ses amies assez précoce de ce côté-là. Après tout, elle n’a commencé à porter un soutien-gorge que très récemment. La nature prend son temps, avec elle. Et c’est ça qui dérange. De même pour sa taille. La poussée de croissance, c’est pas encore pour tout de suite, avec son mètre quarante. Elle est la plus petite de sa classe, ce qui, sans être sujet de complexe, s’avère parfois dérangeant pour attraper certaines choses trop en hauteur. Etre petite est son pire ennemi. Pressée de grandir et de devenir plus agée (et d’avoir plus de poitrine), elle n’est cependant pas genre à mettre son physique en avant, ou de vouloir à tout prix être jolie, d’avoir les plus beaux cheveux et de devenir un super mannequin de magazine. Elle n’a que douze ans, et occupe son esprit à bien plus important.

    Comme le journalisme. C’est bien, ça, le journalisme. Lilly ne néglige pas l’importance de l’apparence physique. Elle sait comment ça marche, la société. Ou du moins, elle a un vulgaire aperçu. Alors elle fait un peu attention à ses vêtements, à ses cheveux. Une horrible tignasse châtain clair, bien décidée à n’en faire qu’à sa tête. En sa qualité de gamine à l’emploi du temps chargé, la cadette des Jones n’a pas que ça à faire, coiffer ces satanées spaghettis qui s’entortillent dans tous les sens. Surtout le matin. Alors, brossage rapide, et au diable le reste. Après, il faut s’habiller. Et là encore, elle fait très simple ; elle ne prend jamais que les saisons en compte. Très peu préoccupée par la mode, le strict minimum convient aussi bien aux autres qu’à elle-même. A noter que l’on voit souvent sa tête surplombée d’un couvre-chef : l’un de ceux qui ressemblent fortement à des chapeaux d’un vieux journaliste. La demoiselle l’aurait trouvé abandonné dans une vieille décharge, où elle traînait sans autorisation, évidemment. Le pauvre était pourtant intact, bien que très sale. Ahhh, si les gens savaient tout ce que l’on peut trouver d’intact dans une décharge. Mais après une bonne remise à neuf, il était devenu sa possession la plus précieuse.

    En reparlant du fait que nous avons là une enfant, je pourrais enchaîner sur la question de son visage gamin. La demoiselle était encore un peu bouffie, visage arrondi qui ne manquerait pas de gagner en maturité. De jolies joues rosées de gosse joyeuse, soulignant un adorable regard marron. Une couleur plus claire que foncée, pas moins jolie, comme deux petits marrons glacés. Matures à leur façon, deux iris débordant de bonne humeur et de vie. Ils sont sans aucun doute responsables de cette impression qui vous attendrit à la vue de cette jeune demoiselle, tout en indiquant une pointe de sérieux et d’intelligence. D’autant plus que son sourire affiché ne peut qu’ajouter à son visage enjoué. Et le tout, malheureusement entouré d’une peau bien trop claire. Mais que voulez-vous. Ce n’est pas comme si les anglais avaient tous la chance de partir se dorer aux bahamas.



☼ ~ \IV.-And-More/ ~ ☼
____ _*_ ____


  • Où avez-vous eu le lien du forum ?
    - Un Top-Site =3.
  • Qu'en pensez-vous de manière globale ?
    - J'aime beaucoup le contexte de "demie après guerre", si je puis dire, qui est assez original. Parce que y'en a, des forums de troisième guerre mondiale. Et même si y'a pas beaucoup de membres, ce serait dommage de ne pas s'y inscrire. =)


Dernière édition par Lilly Jones le Mar 18 Aoû - 22:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lilly Jones {Little Sunshine}   Lilly Jones {Little Sunshine} EmptyMar 18 Aoû - 20:24

☼ ~ \III.-Your-Story/ ~ ☼
____ _*_ ____

    Cambridge, 2043.
    La guerre était loin d’être une chose abordable, à cette époque. Encore moins dans les petites têtes des parents Jones, qui virent arriver un beau petit garçon nommé Edward, entre les quatre murs de leur super appartement tout neuf. Les Jones. Une histoire sans tragédies, sans soucis. Une famille sans histoires. Pas de maladies catastrophes, ni même de décès. Si beaucoup de personnes avaient perdu un parent dans la « fameuse » guerre, ce n’était pas le cas de cette famille.
    Mais nous n’en sommes pas encore là. Cette année 2043 fut l’une des plus insupportables. « Chérie, c’est ton tour d’aller voir. », « Mon dieu ce qu’il peut chialer, celui-là ! », « Non, Edward ne mange pas cette mouche ! », « Répètes après moi : Paaaaaapa ! ». Le bébé était insupportable. Kelly Jones et Andrew Jones ne dormaient que très peu, souvent appelés à l’ordre par des pleurs incessants. Kelly travaillait comme libraire, à l’étage en dessous. Andrew étudiait encore afin de devenir médecin. Malgré le coût des études, le salaire de la mère apportait tout ce qui était nécessaire. C’était une vie paisible qui s’était installée, ponctuée par les bêtises d’un enfant agaçant mais aimé.

    Cambridge, 2052.
    Qui aurait cru que tout ça exploserait ? La partie Est du planisphère prit de dangereuses initiatives est lança l’offensive contre les Etats-Unis. Edward avait grandi, est il ne pleurait plus chaque nuit, au grand bonheur de ses parents. A neuf ans, il était encore en primaire. Il voulait être musicien, comme dans les groupes de rock. Le seul intérêt que lui inspirait la guerre, à son âge, était le départ de son père. Andrew fut mobilisé pour ses compétences médicales deux mois plus tard. Il parti donc pour « jouer aux soldats », comme le disait si bien le fils des Jones, laissant à sa femme le seul grain d’espoir qu’il n’irait pas au front : il avait besoin de lui à l’arrière, pour s’occuper des blessés. Mais cela restait la guerre. L’impitoyable guerre. Et pour seul réconfort quelques écrits. Edward comprit vite la situation, de sa logique d’enfant. Son père était dans une sale situation, et sa mère plus attristée chaque jour. Et de ses pauvres capacités de gosse, il se contentait de ramener de bonnes notes à la maison. Après tout, c’était lui, l’homme de la maison, maintenant, alors il devait soutenir sa famille du mieux qu’il pouvait. Un gamin adorable, n’est-ce pas ?

    Cambridge, 2055.
    Chez les Jones, c’était comme chez les voisins : triste, déprimant. Edward avait l’âge qu’a aujourd’hui Lilly : douze ans. Il grandissait normalement, et son rêve de musique c’était remplacé par un gros trou noir. Vous savez, ce vide qui envahi votre crâne lorsque de pose la question de vos projets futurs. Kelly était devenu une femme morne, qui s’occupait de son fils comme elle pouvait, avec de tristes pensées la rongeant nuit et jour. Ce n’était drôle ni pour l’un, ni pour l’autre, même si les lettres reçues indiquaient que Andrew était en bonne santé ; la chance pouvait tourner n’importe quand. Edward n’avait pour envies que de voir son père dont le souvenir s’effaçait. De temps en temps, il pensait à sa jolie voisine de table en histoire. La vie était tranquille. Pénible mais tranquille. Et vint le jour, en milieu d’année, où la déprime se fit trop profonde pour madame Jones. Un de ses clients, qui n’avaient pas été mobilisé pour le bon fonctionnement des choses, faisait des avances à sa libraire favorite depuis plus d’un mois, maintenant. Elle finit par s’abandonner à lui un soir, insupportée par cette guerre et l’absence de son mari.
    Et c’est comme ça qu’on fait les bébés ! Juste un soir où l’adultère avait frappé chez les Jones. Un soir, et deux semaines plus tard, madame constatait qu’elle était enceinte. Une enfant qui n’était que d’elle. Kelly Jones pensa à l’avortement. Elle qui était contre, elle y avait pensé sérieusement, sans en parler à personne. Mais elle n’aurait jamais pu s’y résoudre. Elle ne pourrait pas non plus en parler à son mari. Elle en parla au père. S’il acceptait de s’occuper de l’enfant à la naissance, alors cette grossesse ne sera qu’un secret, entre elle et son fils. Mais aux oreilles du responsable, les mots « Je suis enceinte » résonnèrent comme un soudain appel d’un pays lointain où le téléphone et La Poste n’existent pas.
    Elle décida de garder l’enfant, et tenta de se convaincre que cela fera comme un gâteau surprise au retour de son mari. Sans grand succès. Ce fut déjà difficile d’en parler à Edward, qui se réjouit d’abord d’avoir peut-être un petit frère (double déception : nous savons tous ce qui sortira), mais qui déchanta bien vite lorsque sa mère lui raconta les possibles conséquences de cette naissance. Notamment qu’il pouvait s’agir d’une fille. Même si l’idée de perdre son père à cause de ça ne fut pas une réjouissance. Vous en connaissez beaucoup, vous, des maris qui sont heureux d’avoir un nouveau rejeton parce que votre femme vous à tromper ?
    Et c’est ainsi que, neuf mois plus tard, le neuf décembre 2055, naquit un adorable bout de chou. Une bouille en retard qui vint apporter un grand sourire sur les visages de la mère et du grand frère, jusque là perdus dans une déprime déprimante (quand on ne trouve pas l’adjectif adéquat, on l’trouve pas, voilà.).

    Cambridge, 2060.
    La fin de la guerre dans le monde, et le début des soucis chez les Jones. C’était fini, les soldats encore en vie rentraient chez eux, enfin. Les pères verraient leurs fils, leurs femmes, et leurs filles ? Andrew Jones n’avait pas de fille. Malheureusement, sa femme en avait eu une, pendant son absence. Lilly, ils l’avaient appelée. Un grand désaccord c’était formé entre Edward qui voulait la nommer Lilly, et ça mère qui préférait Georgia. Lilly l’emporta, Georgia vint en second. Et c’était ainsi que pendant quatre ans, Lilly Georgia Jones avait semé la bonne humeur dans l’appartement devenu trop petit, mais arrangé à la perfection. Rien que par son arrivée, elle avait chassé les mauvaises pensées de sa famille. Elle avait rappelé à sa mère les « joies » des premières années. Les bêtises, les pleurs, bien que la petite cadette ait été bien plus calme que son frère. C’était le petit rayon de soleil d’Edward et de Kelly. Et lorsque vint l’annonce du retour d’Andrew, les deux furent aussi heureux que terrorisés.
    L’aîné fut le premier à ouvrir la porte à son père. Si ému à sa simple vue qu’il eut bien du mal à retenir ses larmes. Alors que le souvenir de cet homme qui n’était soutenu que par des photos, tout était revenu d’un coup. Il avait même acheté une guitare, et la tendait à son fils. Fils qui avait dix-sept ans. Le rêve de musique semblait bien loin, maintenant, puisqu’il avait trouvé sa voie dans le journalisme, après avoir découvert une certaine passion de l’écriture, et aisance à l’expression écrite. Mais au fond, qui s’en préoccupait ? Il voulut aller enlacer son paternel qui était en meilleure santé qu’on ne put l’espérer. Et il l’aurait fait, si une petite voix ne l’avait pas interpellé pour qu’il vienne jouer à la poupée.
    Bien sûr, on lui avait que Andrew était son père. Elle avait son visage en photo, et avait immédiatement reconnu cette longue silhouette. Le « père » fut étonné de voir une petite fille dans sa maison se jeter sur lui, plus rayonnante que jamais, en criant « Papa ! ».
    Cette joyeuse arrivée fut suivit d’une dispute. Kelly n’était pas une menteuse, et lui expliqua tout. Bien entendu, il le prit mal. Mais de nature consciencieuse, il ne se sentie pas de le montrer devant la gamine qui voyait son papa pour la première fois de sa vie.

    Cambridge, 2064.
    Pendant un long moment, Andrew n’avait pu considérer cette petite comme sa fille. Il aimait sa femme. Il aimait son fils. Il voulait rester avec eux Et eux ne pouvaient se détacher de cette petite qui grandissait. Elle était joyeuse, innocente et ne se doutait de rien. On en parlait, de la troisième guerre mondiale. Une vulgaire aberration qui avait pour avantage de captiver le jeune Edward, qui étudiait en école de journalisme à présent, et qui ne tarderait plus à quitter le foyer familial, l’unique chose à l’avoir jamais retenu étant sa petite sœur. Une petite fille de huit ans, parfaitement intégrée, passionnée par son frère. Elle passait les trois quarts de son temps à le regarder travailler, admirative, négligeant parfois son propre travail. Elle était serviable, un vrai petit bout de chou qui réussissait parfois à attendrir son père. Et en cette année 2064, elle était réellement devenue sa fille : légalement et dans ses souvenirs. Il avait oublié la guerre, sa mère et son frère aussi. Elle s’en moquait, et ne se rappelait de rien de tel que la WWIII. La propagande avait fait son petit effet. Et ce fut dans ce sentiment de tranquillité que la famille Jones décida de déménager dans un endroit plus spacieux.

    Leixford, 2065.
    En une même année, ils avaient emménagé un grand appartement de Kingston. Ils avaient parfaitement les moyens, sans être les plus riches. Ils avaient trouvé la perle rare de Kingston : un appartement à la valeur rabaissée par deux-trois défauts facilement réparables avec un peu de patience. Ils avaient énormément investit en achetant cet appartement où ils pourraient élever leur fille et écouler leurs vieux jours. De plus, le salaire allié d’un médecin et d’une libraire était suffisant à combler en juste quelques années le prêt qui avait servi à payer le prix. Edward, quand à lui, n’eut pas le temps d’en profiter, puisqu’il prit son autonomie et un petit job pour se payer un appartement à Singhton. Il arrivait parfaitement à gérer son travail, ses allers-retours entre appart’ et école de journalisme. Et il trouvait même le moyen de passer du temps avec sa sœur.
    Pour le plus grand bonheur de Lilly, qui se forgeait un véritable caractère, tout en restant aussi joyeuse qu’elle l’avait toujours été. On l’aimait la petite cadette des Jones. Et elle aussi, elle aimait. Et s’intégrait dans ce nouveau milieu à la perfection.

    Leixford, 2068
    Lilly a grandi de son côté, avec ses parents. Et entre temps, en si peu de temps, Edward s’était forgé un nom et une réputation dans le monde de la presse, par ses articles pertinents et son avis « hors du commun » sur la troisième guerre mondiale, sur une situation qui le passionnait. Et le forçait parfois à fouiner un peu, mais certainement pas autant que sa petite sœur. Elle, c’était pour diverses raisons. Elle avait écrit tout un tas de calepins, un peu comme des journaux intimes (puisqu’elle déteste qu’on les regarde). Et ce, sur des « mystères » qu’elle montait parfois de toute pièce, juste pour le plaisir de parcourir les rues à la recherche de réponses, qu’elle pourra ensuite matérialiser sur papier, sous forme de « mini-articles ». Elle voulait faire comme la personne qu’elle admirait par-dessus tout : journaliste. Ce fut d’ailleurs en fouillant comme ça, qu’elle aperçu un certain prince, pour la première fois en vrai : en s’aventurant dans le Parc de la Rose, interdit à cette époque (2067). Il y avait un beau défaut, sur la muraille en béton qui fermait le parc au public : un paquet de containers de recyclage qui permettait aux plus agiles d’entrer sans êtres vus. Et puis, à cet âge-là, ça escalade tout et n’importe quoi. Elle n’avait fait que suivre un chat, en plus. Mais bref. Pendant juste un court instant, elle avait vu ce cher prince, et il n’en fallait pas plus. Surtout que, la peur de se faire prendre l’avait faire déguerpir de là vitesse express.
    Et c’est ainsi qu’on fait une histoire. En espérant vous avoir bien fait somnoler.



Voilà =3. J'ai fini. A vous de voir si ça colle.




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MessageSujet: Re: Lilly Jones {Little Sunshine}   Lilly Jones {Little Sunshine} EmptyDim 30 Aoû - 13:28

    Bonjour, désolée du retard, et bienvenue !

    Je tiens à dire que j'aime beaucoup ta fiche ^^ Et puis il me semble que ta Lilly est parfaite par rapport au personnage prévu, donc pour moi, c'est tout bon ! Donc après pas mal d'attente - pardoon >< - je transmets à notre Grand Admin Vénéré, et tu devrais être validée sous peu sans problème ^^
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MessageSujet: Re: Lilly Jones {Little Sunshine}   Lilly Jones {Little Sunshine} EmptyDim 30 Aoû - 19:47

Oki ! ^o^
Merci pour ma fiche, contente qu'elle t'ais plu.

T'inquiète pas, je suis extrêmement patiente. =)
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MessageSujet: Re: Lilly Jones {Little Sunshine}   Lilly Jones {Little Sunshine} EmptyLun 31 Aoû - 0:50

    Tu n'as plus qu'à patienter pour la couleur ! Alex' te validera en bonne et dûe forme dès que possible.
    En attendant, tu peux jouer !

    Encore bienvenue, et surtout, Enjoy \ o /
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