| | | Samantha Johnson ¤ Terminé |  |
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Samantha Johnson
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Date d'inscription : 14/07/2009
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Boulot / Occupation : Barman to the Silver Knight.
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| Sujet: Samantha Johnson ¤ Terminé  Mar 14 Juil - 18:12 | |
| ♣ I. Informations de base
Nom : Johnson
Prénom : Samantha Angelica
Age : Nineteen
Date de Naissance : 1er Mai
Groupe Sanguin: O-
Nationalité : Anglaise
Origines : Anglaises & Françaises
Groupe : Neutre
Signe particulier: Tatouage d'une Croix Toxic dans le cou
♣ II. Précisions
Caractère : Je ne suis pas une fille qui sort de l'ordinaire mais je ne suis pas comme tout le monde non plus. J'ai dix-neuf ans mais on peut facilement m'en donner vingt et un, bien que mon physique ne joue pas tellement en ma faveur. Pour s'occuper d'un bar, il faut savoir être sociable tout en ne se mêlant pas de ce qui ne nous regarde pas. Là est tout mon caractère. Lunatique, je change de masque au gré de mes humeurs. Je sais être souriante et conviviale pour ne pas perdre la clientèle. Mais s'il vous arrive de me croiser dans la rue, je serais surement dénudée de traits joyeux et émanant quelques ondes négatives. Non, je ne suis pas fausse. C'est juste que je ne me fixe pas à une catégorie précise de caractère. Je suis très différente suivant les personnalités de chacun et les affinités que je peux avoir avec une personne.
Sans me vanter, car je déteste ça, on peut me qualifier de mature. J'ai perdu depuis bien longtemps mes habitudes d'enfant insouciante. J'aurais grandi trop vite il parait. Mon timbre de voix est toujours mesuré, je le ponctue seulement de quelques intonations ironiques. Car l'ironie, j'adore ça. Mon esprit critique me permet de peser le pour et le contre tout en restant septique sur les avis. C'est sûrement pour cela que je me qualifie de neutre dans cette histoire. Inconsciemment, cette vérité de Troisième Guerre Mondiale me terrifie tout en me mettant hors de moi. Mais je ne peux rester sans savoir. Alors j'écoute les discussions au bar sans prendre parti. Je forge mon opinion, accumulant les informations pour les mettre en relation. Je sais bien comment cette histoire va finir, quelle vérité sera triomphante pour moi. Mais je m'accorde encore le bénéfice du doute, ne voulant pas vraiment prendre part dans le conflit.
Oui, je vous semble peut-être peureuse, mais je n'ai jamais aimé les conflits. Je préfère m'effacer, malgré ce que peuvent penser les habitués du Bar. Je ne suis pas toujours cette jeune fille épanouie et sure d'elle que je montre en façade. Je suis d'un naturel beaucoup plus fragile. Mais ça, je déteste l'admettre à haute voix et le montrer. La seule chose qui puisse me trahir est ce conflit intérieur que j'ai sur cette fameuse vérité.
De par mon boulot et mon caractère, je suis toujours polie. Je déteste les gens qui ne savent pas aligner trois mots d'un anglais correct dans une phrase. C'est plus fort que moi, mais je déteste qu'on écorche les mots. Très peu de personnes savent maitriser l'Art de la parole, qui est pourtant un des plus utiles et difficiles. Mais je vous rassure, je sais me contrôler. Je juge très rarement sur les apparences. Ce n'est pas ça qui compte. On peut être la plus grande trainée du monde et avoir un Qi supérieur à la moyenne. Au Bar, je ne me soucis pas des agissements des habitués. Il est évident que je sais qu'un tel sort de prison et que l'autre à côté de lui compte demander sa femme en mariage. Et alors ? Chacun sa vie, ses ennuis. Pourvu qu'ils ne provoquent pas une bagarre dans mon Bar, ce n'est pas mon problème. Je ne suis à l'écoute que d'une oreille. Ils ont besoin de se vider ? Qu'ils parlent. Le lendemain, je ferais comme si j'avais tout oublié. Les gens détestent les fouineurs, et moi aussi.
Mais ne vous inquiétez pas. Venez prendre un verre au Silver Knight, vous pourrez juger par vous même qui se cache derrière mon sourire. Enfin... Si vous y arrivez.
Physique : Au niveau de mon physique, il n'y a pas à chipoter. Je ne suis pas très grande, ce qui peut me jouer des tours avec mon âge. Malgré tout, j'ai des traits fins, un corps élancé. Les atouts d'une jeune fille de mon âge, comme cette poitrine. Mes origines anglaises se ressentent par ma peau très pale. J'ai hérité des cheveux de ma mère, bruns, qui dévoilent quelques reflets châtains au soleil. Mes lèvres sont naturellement pulpeuses et assez rougeâtres. Mon nez est petit, mes yeux allongés en amande. Ils se ponctuent par un marron très clair, quelques fois jaunâtre. Mes mains sont très fines, mais habituées à porter plateaux et cartons. Des ongles limés de préférence, pour le travail. Pas besoin de s'attarder sur une manucure lorsque vous faites la vaisselle presque chaque jours.
Pour ce qui est de mon style vestimentaire, je n'en ai pas de vraiment définit. J'affectionne particulièrement les habits simples, comme les jeans, où je me sens à l'aise. Il m'arrive de porter quelques excentricités me rappelant mon arrivée à Leixford. J'aime énormément le Noir, que je porte assez régulièrement. Des chemises, des gilets. Cela fait un peu cliché pour un Barman, mais j'affectionne ce genre d'uniforme. Les jupes, ce n'est vraiment qu'occasionnellement. Pas assez pratique lorsqu'on passe sa journée à courir dans tous les sens. Et puis, j'en ai suffisamment porté plus jeune. C'est un peu pareil pour les robes. J'en mets de temps en temps quelques unes par-dessus un pantalon. Mais cela reste rare.
L'hiver, je ne peux m'empêcher de m'envelopper dans ce long caban bleu marine. Et d'enfiler des rangers. Oui, d'après moi, ce sont les meilleures chaussures qui soient. Vous les payer, mais au moins elles vous tiennent des années. Faîtes des kilomètres à pieds avec avant de vouloir les user. Toute cette description ne vous parait peut-être pas très féminine, mais il suffit d'un rien pour arranger ça. Comme le maquillage. Mais bon, je reconnais qu'un simple coup de crayon ou de mascara me suffit. Pas la peine de ressembler à un pot de peinture pour faire ressortir ses traits.
Pour les détails, il n'y a pas grand chose à ajouter. Mon cou est toujours nu, mes poignets se retrouvent de temps en temps habillés d'un bracelet de fort en cuir ou de rubans noirs. Je porte deux bagues à la main droite, au pouce et au majeur. Et une à la main gauche, au majeur aussi. Elles sont toutes en argent massif. Et ma seule particularité est ce tatouage d'une croix Toxic dans mon cou, légèrement caché par mes cheveux, mais tout de même visible. Voilà, vous savez tous.
♣ III. Your story
Je suis née d'un père Anglais M.Johnson, et d'une mère Française Mme Descarmes. Mes parents étaient issus d'un milieu très aisé, la Bourgeoisie Londonienne si vous voulez. Nous vivions dans un quartier très propre, où ne vivaient que des gens de notre 'rang'. Il n'y avait que de grandes et belles maisons. J'ai donc vécu toute mon enfance dans ce milieu, et je collais très bien au rôle. Dès mon plus jeune âge, j'étais une petite fille silencieuse, qui ne parlait et ne souriait jamais. Mes parents, trop obnubilés par leurs travail, ne s'occupaient pas vraiment de moi. Ils avaient engagé cette femme de ménage, qui avait aussi le rôle d'être ma Gouvernante. C'est à se demander pourquoi ils ont voulu avoir un enfant. Mais cette question n'a jamais eut vraiment d'importance pour moi. J'obéissais à ce qu'ils me demandaient. J'étais discrète, polie, travailleuse. Aujourd'hui, je me dis que c'est ce comportement qui m'a empêché d'ouvrir les yeux sur la Guerre.
J'avais alors trois ans, enfin je crois. J'étais trop jeune pour y prêter attention. Mais au fur et à mesure des années, lorsque je me trouvais dans mon école Primaire, les autres enfants parlaient. J'ai toujours été envoyé dans des écoles Privées non loin de mon quartier, autant au Primaire que durant mon Secondaire. Mais vous savez, tous ces petits bourgeois capricieux étaient de vrais commères. Mais j'étais différence pour ça. J'étais d'un an plus jeune qu'eux. Mes parents me disaient prodige. Et à l'école, je ne parlais jamais. Je n'avais aucun amis. A cette époque, je ne ressentais pas le besoin d'avoir quelqu'un sur qui m'appuyer. J'aimais ma solitude, je n'avais pas les mêmes goûts qu'eux. Et personnellement, je pense qu'ils n'avaient pas envie de me connaître. Mais je n'étais pas sourde, je les entendais parler. Certains parlaient de leurs pères qui partaient au combat. Honnêtement, je ne voyais que très rarement mes parents. Et avec le temps, je pense que mon père avait dû se faire rayer de la liste par des relations. Dès le départ, mes parents niaient cette guerre. Elle ne les concernait pas suffisamment apparemment. Et ma gouvernante râlait de temps en temps, clamant que le monde était fou. Mais jamais nous n'en parlions. Elle me trouvait étrange, et je ne lui adressais que les formules de politesse. En fait, je n'ai pas vraiment été touché par la guerre. Mes parents n'avaient aucun contact avec leurs familles, donc pas de morts connus. Mon quartier ne fut pas toucher par les bombes. Le soir, je voyais juste au loin des éclairs de lumières et de longs bruits sourds. Je ne prenais pas conscience de ce qu'il se passait dans le monde, je ne m'y intéressais pas. Je ne regardais jamais la télé, je ne jouais pas à tous ces jeux vidéos de guerre contre les U.S.A qui sortaient. Je passais mon temps à lire ou à jouer du Violon. Encore une chose imposée par mes parents. Mais ce fut la seule que j'aimais et que je garde aujourd'hui comme réel héritage.
Et puis cette Guerre a prit fin. Et du jour au lendemain, tout a changé. Ils ont commencé à tout reconstruire. Tout le monde commençait à douter. N'étions-nous pas en guerre il y a peu de temps ? Tout c'est passé très vite. C'est ce qui m'a gêné le plus. Ils parlaient d'un traitement mais j'étais apparemment trop jeune pour le prendre. Mes parents ? Ils avaient toujours rejeté cette guerre. Ils ne croyaient pas un mot de cette histoire de Gaz, mais faire comme si rien ne c'était passé leur allait parfaitement. Dans mon école Secondaire Privée, la plupart des gens se trouvaient dans le cas de mes parents. Ou ils gobaient tout. Les jeunes de mon âge ne réfléchissaient pas. Ils préféraient croire papa et maman. Tout était conditionné pour confirmer les dires du Gouvernement. Il y eut quelques cas extrêmes, comme cette fille. Elle s'était mise à hurler dans la cour qu'ils nous mentaient. Que son père était mort au combat. Une vrai crise d'angoisse. Quelques surveillants et professeurs l'ont fait rentrer dans le bâtiment. J'ai appris, quelques semaines plus tard, qu'elle avait été viré. J'avais alors 14ans. Et je ne cherchais pas à comprendre. Je suivais la pensée, tout en restant septique.
Deux ans plus tard, quelques temps après avoir eut mes 16ans, je passais mes examens pour obtenir mon diplôme. Première de ma classe comme toujours, aussi seule qu'avant même si quelques filles avaient voulu créer une quelconque amitié avec moi, ce qui fut un échec à chaque fois ; je ne changeais apparemment pas. Mais chez moi, la vie devenait insupportable. Je me lassais des attentes de mes parents, de cette vie fermée et sans intérêt. Je voulais découvrir autre chose. Je n'avais jamais été proche de mes géniteurs, je ne ressentais plus le besoin de rester auprès d'eux. Mais maligne, je gardais la même attitude. J'avais acquiescé lorsque mon père avait préparé mon inscription pour cette grande Université à Cambridge. Comme si de rien n'était. Mais ce jour là, tout changea. J'étais partie voir mes résultats affichés dans mon école. Bien sur, j'avais eu mon diplôme avec d'excellentes notes, malgré le fait que je sois plus jeune que tous les autres bacheliers. Pour la première fois, je m'accordais un sourire devant ces jeunes que j'avais fréquenté durant toute ma scolaire. Car c'était la dernière fois que je les voyais. Rentrant chez moi à pieds en pleine aprem-midi, je montais directement dans ma chambre. Avec soin, je posais un sac sur mon lit puis j'ouvrais mon armoire. Je pris mes habits préférés, quelques affaires pratiques. Je retirais mon uniforme, le rangeait soigneusement et refermé l'armoire. Dans les recoins de ma chambre, j'embarquais mes papiers, quelques stylos et feuilles. Trois quatre livres aussi. J'ouvrais une boite, où se trouvait tout l'argent que j'avais accumulé au fil des années. Je n'avais jamais été dépensière. Puis, je fermais mon sac, un air calme sur le visage. Je le plaçais sur mon épaule droite, et j'attrapais de ma main gauche mon violon. Et la porte se referma. Je quittais la maison en informant d'une voix assez forte ma Gouvernante, lui annonçant que je sortais. Et c'est sous une pluie battante que je filais à la gare de Londres, achetant un billet pour le prochain train pour Leixford. Et c'est assis dans un siège tiède et moelleux que je quittais tout ce qui m'avait été familier durant seize longues années. 
Dernière édition par Samantha Johnson le Sam 8 Aoû - 16:53, édité 1 fois | |
| | | | Samantha Johnson
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| | Sujet: Re: Samantha Johnson ¤ Terminé Sam 8 Aoû - 16:52 | |
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Je commençais alors ma vie à Leixford. La première chose que je fis en sortant de la gare fut d'aller chez le coiffeur. Je coupais mes cheveux longs jusqu'à présent, très courts. J'abandonnais mon air juvénile et préparait ma rupture avec mon passé. Je ne regrettais en aucun cas ce que j'avais laissé derrière moi. Et pour la première fois, je me débrouillais seule, maitre de mes choix. Je trouvais une petite auberge, près d'un bar nommé le Silver Knight. J'y ai passé quelques temps. Chaque jours, je visitais la ville. Je me promenais. J'allais là où le vent me portait. Puis je changeais d'habitat, enchainant les petits hôtels et autres auberges. Je payais toujours cash, avec mes économies. Je devais parfois dévoiler mon identité, mais la plupart du temps j'utilisais mon deuxième prénom avec un nom de famille inconnu. Je n'ai jamais su si mes parents me cherchaient. Je ne suis tombée sur aucune affiche. Et pour vous dire la vérité, ce n'était pas plus mal. J'ai vécu ainsi durant quatre mois. Puis, l'argent commença à manquer.
A partir de ce moment là, j'ai cherché tous les petits boulots au noir que je pouvais trouver. Je mentais souvent sur mon âge. Mais je m'étais aussi plus ou moins liée d'amitié avec le gérant d'une auberge où j'avais logé. Il m'apprit quelques temps le métier d'hôtellerie, me paya, puis me conseilla à quelques amis. Ainsi, j'ai commencé à me former un cercle de relation. Je travaillais sur des petites périodes, vivait au jour le jour suivant l'argent que j'avais en mains. Il devenait trop difficile de se loger dans des hôtels. Alors, je tournais d'appartement en appartement, ayant rencontré des gens dans ma situation. Avec mes quelques affaires et mon Violon. Je jouais parfois dans la rue, quand je ne trouvais aucun travail. J'avais abandonné toutes mes habitudes de confort. Tout ce qui faisait de moi Samantha Johnson. Mais je gardais ce qui me semblait le minimum de mon éducation: la politesse. J'avais ouvert mon esprit, apprit à vivre des fois en communauté. J'avais grandit, devenant de plus en plus une jeune femme. Mais j'avais aussi vécu des heures sombres et difficiles. Je ne trainais pas souvent dans des quartiers fréquentables. J'avais vu des gens se faire poignarder devant moi alors que je passais non loin d'eux. J'avais même tenu une arme entre mes mains, que j'avais braqué sur quelqu'un. La loi du plus fort. J'avais goûté à des drogues nouvelles, provenant d'Europe ou des U.S.A ; mais jamais je n'avais sombré dans la toxicomanie. Un jour, un ami tatoueur me fit un cadeau: et voilà comment je me retrouvais avec une croix toxic dans le cou. Un grand symbole de toute cette période de ma vie. Ce rythme dura un peu plus de huit mois. Cela faisait déjà plus d'un an que je vivais à Leixford et j'avais eut 17ans. Et ma vie prit une nouvelle fois un tournant.
De temps à autre, je travaillais dans un pub irlandais. Le patron m'appelait quand ses serveurs ou son barman prenaient des congés. C'est comme ça que j'appris à tenir un bar. Et une nuit, alors que je finissais mon service, un homme vient me parler au bar. Il s'appelait Ted. Il était un ami du patron, et ce n'était pas la première fois que je le voyais quand je travaillais ici. Il n'était pas tout jeune, il avait bien 53ans. Et il m'avait semblé plusieurs fois avoir l'impression qu'il m'observait. La plupart des habitués connaissaient ma situation peu fixe. Et c'est avec ce même sourire qu'il avait toujours lorsque je lui apportais sa commande, qu'il m'avait proposé de dormir chez lui cette nuit là. Cette proposition m'avait quelque peu étonné. J'étais devenue méfiante. Mais je n'avais aucun endroit où loger ce soir là, et le reste de la nuit s'annonçait orageux. Alors, au bout du compte, j'avais accepté. Trainant toujours avec moi mes affaires et mon violon, il me conduisit à un bar près de la gare: le Silver Knight. Quand je reconnus l'enseigne, un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres. Si j'avais su qu'il était le patron de ce bar là. Il logeait à l'étage. Et il m'avait ouvert la porte d'une pièce aux tons pastels et chaleurs. Et de sa voix grave, il avait déclaré: « Voilà ta chambre. La petite porte au fond est une salle de bain. Fait comme il te plait. » Je n'y avais pas cru. Je n'avais pas dormit dans un lit ou même prit une vrai douche depuis plusieurs semaines. Cette nuit fut une des plus agréables dont j'ai gardé le souvenir. Le lendemain, je profitais de la douche, changeait de vêtements, rangeait mes quelques affaires, et sortait de la chambre. Dans la cuisine, il m'attendait avec un petit déjeuner et du café. Et alors que je comptais le remercier de son hospitalité et prendre congé, il m'invita à m'assoir. Les grands discours, ce n'était pas trop son style apparemment. Et calmement, il m'avait dit: « Je t'embauche à partir de demain. Tu t'occuperas du bar et du service. Ton salaire sera divisé en deux parties. Une part sera à toi, pour tes besoins personnels. L'autre sera pour payer l'entretien de la maison et la nourriture. La chambre où tu as dormis cette nuit est à toi. »
Sur le coup, j'en étais restée bouche bée. Je n'avais jamais eu une telle proposition. Bien sur, une longue discussion suivit. J'avais besoin de savoir pourquoi moi. Et Ted m'expliqua qu'il m'avait observé dans l'autre bar, qu'il m'avait trouvé efficace. Et qu'il trouvait ça dommage que je perde mon talent à changer de boulot tout le temps. Et après trois heures à parler, j'avais contre toutes attentes accepté. Une nouvelle vie commença alors pour moi. Ted m'apprit tout ce que je n'étais pas capable de faire dans un bar. Il prit soin de moi mieux que mes propres parents. Il m'intégra au bar, me présentant comme Sam. Seuls les habitués savaient que je venais de la rue. Pour les autres, Ted m'avait recueillit, point final. Je redécouvrais le confort d'une maison, je ne me posais plus la question de comment j'allais vivre le lendemain. Et ce vieux Ted était en train de me métamorphoser. Il ne m'avait jamais demandé d'où je venais. Il me parlait de lui, de sa vie d'éternel célibataire. Mais il ne m'avait jamais forcé à en faire autant. Pourtant, grâce à lui, je découvrais le sens du mot 'amour'. Pour la première fois, je m'attachais réellement à quelqu'un. Je souriais de plus en plus, apprenais à rire. Et puis un soir, dans le salon à l'étage, je lui avais confié tout mon passé. Je lui avais soufflé mon identité entière. Samantha Johnson. Étrangement, ce fut un réel soulagement de partager cette confession avec lui. Et c'est le jour de mes 18ans, qu'il me confia qu'il m'aimait comme sa propre fille.
Voilà où j'en suis aujourd'hui. Cela va bientôt faire deux ans que je vis au-dessus du Silver Knight avec Ted. Mon passé est oublié. J'ai un travail et un revenu fixe. Ce n'est peut-être pas ce que j'imaginais lorsque j'étais enfermée dans ma chambre de petite fille, mais c'est ce qui me convient aujourd'hui. Les avis sur la guerre sont plus que jamais partagés. Je sais que Ted est convaincu que cette guerre a eut lieu, qu'il cherche à lutter pour le prouver. Moi, je doute encore. Je n'ose y croire, mais les souvenirs de mon passé ne trompent pas. Quel camp choisir ? Pour le moment aucun, et Ted respect mon choix. D'ailleurs, il est partit depuis plusieurs mois en Irlande. Il me dit être en vacance, mais je doute que ce soit le cas si vous voyez ce que je veux dire. Il m'a envoyé une carte pour mes 19ans il n'y a pas si longtemps. Et je gère seule le bar. D'ailleurs, si vous êtes intéressés, je cherche un nouvel employé pour le service. N'hésitez pas à venir m'apporter votre CV !
♣ IV. And more
Où avez-vous eu le lien du forum? Ce cher Ethan.
Qu'en pensez-vous de manière globale? J'aime énormément le design et le concept ! Honnêtement, Bravo. | |
| | | | Samantha Johnson
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| | Sujet: Re: Samantha Johnson ¤ Terminé Sam 8 Aoû - 17:00 | |
| ♣ Et voilà ! Fiche finit ! Je me suis surpassée cette fois, je n'en reviens pas. Je crois qu'il y a quelques fautes de temps, je m'en excuse d'avance ! Et si quelque chose ne va pas, je suis prête à changer.
De plus, j'aimerais savoir.. Sam a pour le moment le statut de neutre. Mais serait-il possible que durant l'évolution de son histoire, elle puisse devenir un membre de Truth War Squad ?
C'est tout. Merci d'avance pour la futur validation ! | |
| | | | Samuel McFear
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| | Sujet: Re: Samantha Johnson ¤ Terminé Lun 10 Aoû - 11:56 | |
| Bienvenue sur le forum !
Très jolie fiche, validée sans aucun souci. =)
En ce qui concerne ta question, je pense que c'est faisable.
Après, reste à voir ce qu'en pensent Alex et Cody. ^^ | |
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| | Sujet: Re: Samantha Johnson ¤ Terminé | |
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| | | | | | Samantha Johnson ¤ Terminé | |
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