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 William Delacroix

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William Delacroix

William Delacroix Civicopie
William Delacroix


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MessageSujet: William Delacroix   William Delacroix EmptyMar 23 Juin - 18:08

I. Informations de base

Nom :Delacroix
Prénom : William
Age :…probablement 15 ans.
Date de Naissance : …en hiver ?
Nationalité : Autant qu’il se souvienne, il a toujours vécu en Angleterre.
Origines : *soupir*
Groupe : neutre

II. Précisions

Caractère :
Non fui, fui, non sum, non curo



Un adolescent qui a été « élevé » par un ordinateur. Vous en connaissez beaucoup vous ? Il n’est donc pas étonnant que William ait souvent des réactions un peu désarmantes pour des humains normaux. Ainsi, bien qu’il possède une intelligence hors du commun, il est assez aisément manipulable. C'est-à-dire que son caractère, qui se forme en principe selon les environnements est celui d’un garçon solitaire, habitué à l’être et, faute d’autres propositions, aime l’être. Pour lui, la seule présence captivante est celle de son superordinateur. Le jeune homme a en effet le « don » de pouvoir communiquer avec tous les dispositifs informatiques. Mais plus précisément, les ordinateurs le font en quelque sorte rentrer en eux, pour partager des informations, des données plus aisément, pour des communications précises ou encore pour son simple plaisir d’être avec des « amis ».

Un adolescent dédié à la guerre informatique, vous en connaissez beaucoup vous ? Et bien paradoxalement aux attentes de froide agressivité, ou autre demande de l’armée, William est simplement froid. Et encore, plutôt dans le sens de réservé. C’est un jeune homme de nature douce, bien que la seule chose que l’on remarque au premier abord c’est sa carapace d’héritier, qui lui confère une certaine distance…exactement ce qu’il cherche. Mais attention, bien qu’il soit tout à fait gentil, William ne montre pas ses sentiments au premier venu. Il est réfléchi, discret, et doté d’un sens pratique presque inexistant. En revanche, le jeune homme est assez bon pour ce qui touche au langage, et est en constant apprentissage de ce coté. Il dispose d’une banque de données quasi infinie ce qui lui permet d’être informé et cultivé. Bien que les contacts humains soient rares, ils sont toujours très marquants pour lui, car différents de ses relations avec Jofroi.

La principale caractéristique de l’héritier Delacroix est donc bien cette distance qu’il entretient avec les autres personnes, il n’a pas vraiment de but, ni d’avis rangé sur la troisième guerre mondiale et les TWS. Il sait vaguement que tôt ou tard, elle reprendra, officiellement ou non, mais ne veut pas contribuer aux massacres. Même si on les lui certifie justifiés. Cependant, son manque notoire d’objectivité, venu du fait qu’il est habitué à regarder par le biais de Jofroi, le rend assez vulnérable à la moindre personne dotée d’un minimum d’éloquence. Mais, dans tous les cas, son intelligence ne permettra pas deux fois à la même méthode de porter ses fruits, à part s’il le décide.

Je n'existais pas, j'ai existé, je n'existe plus, cela m'est indifférent.

Physique :
Ecce homo


Par un hasard épatant, vous vous trouvez dans un grand parc, en Angleterre, devant un parfait exemple du manoir anglais de style Restauration (fin XVIIe). Se dirigeant vers la maison de maître, vous croisez le jardinier, qui vous indique la direction pour rencontrer le jeune maître. Enfin, vous voici devant la porte de son bureau, en l’ouvrant, vous vous rendez compte qu’il fait assez sombre dans la pièce. En plissant les yeux, on distingue juste une lumière douce qui provient d’un écran surdimensionné, certainement un ancien home cinéma. Et c’est là que vous l’apercevez.

Un adolescent, la quinzaine certainement, est assis à coté de la lumière. A en croire le peu que vous en apercevez, il dort. Intrigué, vous vous rapprochez. Vous parvenez mieux à distinguer les choses dans l’obscurité maintenant. Il faut dire que ce sont simplement des stores baissés qui produisent cette lumière tamisée, contrastant avec l’éclat des couloirs, abondamment éclairés par la lumière du dehors. L’héritier Delacroix vient de bouger, vous en êtes sûr. Pourtant, son visage harmonieux n’affiche pas d’expression particulière, les yeux encore clos sous les longs cils. Vous réprimez un soupir, puis recommencez à le détailler. Des pommettes hautes marquent ces traits d’une finesse incroyable. Son grain de peau parfait, une bouche aux lèvres minces, sur laquelle tombe un léger rayon de lumière, que les stores n’ont pas réussi à filtrer. Un autre rayon, de même forme, s’amuse sur un nez droit, créant des ombres sur la partie droite de son visage. Mais malgré ces reflets sombres, il est beau dans cette symétrie séraphique qu’est la sienne.

Un léger courant d’air, -vous avez laissé la porte ouverte !- vient agiter ses cheveux sombres, et une mèche retombe doucement devant ses yeux. Son souffle paraît inchangé, toujours calme. Vous reportez votre attention sur ce contraste frappant, du noir obsidienne de cette légère mèche sur cette peau, d’un beige pâle attirant. On croirait presque que cet enfant à été crée de toute pièce pour obtenir un ange. Mais c’est sûrement votre imagination débordante qui divague. Oui, sûrement. Toujours est-il que ses fins cheveux volètent en tous sens, tantôt rendus plus clairs dans les rayons de lumière, tantôt nuancés de reflets plus sombres encore que l’ébène. Cédant, vous vous éloignez pour sortir de cette salle et –enfin- fermer la porte, remettant votre entretien à plus tard. Un dernier coup d’œil à l’héritier appuyé contre le mur, sa silhouette mince, aux membres presque fragiles vus d’ici…vient de bouger. Le jeune homme se redresse sans efforts et se remet sur ses jambes, un peu vacillant quand même. Il porte une main à son visage comme pour se tenir la tête pendant qu’il s’avance souplement vers vous, toujours interdit, planté devant la porte.

-J’allais vous laisser dormir, ce n’était pas la peine… je repasserais.

Vous tentez un vague sourire, il vous dévisage. Un sentiment un peu étrange vous étreint. Il semble…effrayant en un sens, parce que différent, mais pour une raison que vous ignorez totalement. Et pourtant, les mouvements de William paraissent être empreints d’un mélange de fragilité et de délicatesse. Le jeune garçon ôte sa main de son front pâle pour vous répondre.

-Merci, mais ce n’est pas la peine, venez.

Il esquisse un petit sourire adorable. Mais rien à faire, vous, vous restez stupéfait devant ses yeux. Ses pupilles énormément dilatées, semblent se noyer dans la couleur sombre qui les entoure. Vous-même, ne comprenez pas comment il est possible d’avoir des yeux aussi noirs, ils paraissent absorber toute lumière, ne reste plus que cette ombre hypnotisante dans laquelle il vous faut plonger, c’est une obligation. Une nouvelle dépendance.

-Hum…on y va ?
-Ah, euh oui !
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William Delacroix

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MessageSujet: Re: William Delacroix   William Delacroix EmptyMar 23 Juin - 18:08

II. Your story


Fiat Nox !


Des lumières, des mouvements, des bruits. Violents. Les « blancs » emmènent en courant l’enfant vers une autre pièce incandescente. C’en est trop, il se cache les yeux de la main, aveuglé plus que quiconque.

-Connectez-le à l’ordinateur central, il va nous montrer de quoi il est capable : il faut pirater la base de donnée américaine. Dépêchez vous voyons !

Une voix dure, un ton plus qu’effrayant. Le petit garçon voudrait enlever son bras pour dévisager celui qui peut parler ainsi mais ne s’y risque pas. La dernière fois qu’il a tenté dans une salle de ce genre, il a vu des soleils incandescents pendant une semaine. Le « blanc » qui lui tient l’autre bras s’affole.

-Mais enfin, il est bien trop jeune ! Nous venons tout juste d’avoir les résultats de ses premiers tests !

Ah oui, ces tests là. Les premières fois –officielles- où il avait parlé avec un ordinateur. Ca n’avait été qu’un simple dialogue distant, rien de plus. Rien de comparable avec ses initiatives personnelles. Il était entouré alors d’un flot d’informations, d’images étincelantes qui fusaient, arrivaient de toutes parts et, plus en hauteur, discrète mais omniprésente, la conscience de l’entité qui l’accueillait en son sein.
Une exclamation le tira de ses maigres pensées.

- Dois-je encore une fois vous rappeler que nous l’avons crée dans ce but Oliver, et ses tests sont tout à fait concluants. Nous sommes en guerre, nôtre pays sombre un peu plus chaque jour. Il faut porter un coup maintenant où nous ne nous en relèverons pas. Allons branchez le.

On l’emmena devant un ordinateur environ huit fois plus grand que lui, différent de ceux que l’enfant avait rencontré jusqu’ici. Au moment où on le « connecta », en d’autres termes où un blanc fit approcher sa main de la surface de l’écran, il bascula et sorti de ce monde blanc d’humains. Enlacé par la puissance du moteur, bercé par le ronronnement assourdissant du moteur. Doucement lové là, entre deux tendres informations, l’enfant s’endormi.

-Mais que se passe t’il, l’unité centrale ne répond plus ! Eloignez le sujet, où nous allons perdre toutes les données et nos chances de contre attaque !

A cet instant la lumière blanche vira à l’écarlate alarmante. Ce fut une débandade monstrueuse, un raz de marée humain qui se brisa immédiatement à la sortie du détroit contre la dureté de l’acier d’outre-mer.

A cane non magno saepe tenetur aper


- Le centre de recherches est encerclé, nous avons pris le contrôle du périmètre extérieur. Le « sergeant » avait raison. Une heure plus tôt, lui et son équipe avaient envoyé des gaz par les conduits d’aération, ce qui avait fait que tout le corps scientifique s’était rué devant leurs armes. Maintenant il ne restait qu’à aller voir s’il en restait à l’intérieur et prendre possession des recherches faites. L’armée américaine avait eu vent d’études dangereuses, donc intéressantes menées par ce centre. Selon ses informateurs, ce serait une nouvelle arme capable de pénétrer les défenses intérieures par le biais de l’informatique. Sachant que plus de la moitié des systèmes de combat américains sont robotisés et commandés par ordinateur, ne parlons pas des bombes, il serait tout à fait préférable de mettre la main sur cette arme. La détruire serait le mieux et en rapporter les pièces à leur base, pour pouvoir les analyser et se l’approprier.

- Go !

Le signal était donné. Une foule d’uniformes déferla dans le laboratoire, cherchant, tuant, fouillant, grouillant dans les décombres. Elle se dirigea tumultueusement vers la pièce centrale, et s’arrêta. Une énorme machine vrombissait devant eux, callée contre un mur, un enfant recroquevillé devant elle. Il devait avoir huit, neuf ans, sa tête était penchée, appuyée sur l’unité centrale. Tous ses muscles paraissaient détendus à l’extrême, jusqu’à ses mains ouvertes, pendantes et aux doigts écartés. Non, sa main. Sa main droite. La gauche, coté machine, leur était dissimulée par le corps du gamin. Un volontaire fut désigné pour aller prendre son pouls. Il n’avait pas la pâleur d’un mort et l’armée ne pouvait pas se permettre de laisser des survivants. Aussi jeunes soient ils. Le désigné s’approcha donc du petit garçon pendant que les autres continuaient de sécuriser le laboratoire.

Cave canem


A l’instant ou les doigts moites se posèrent sur le poignet de l’enfant, la main jusque là inerte se ferma brusquement. Tout le corps du petit se mit à trembler, celui du militaire aussi, mais peut être pas pour les mêmes raisons, et l’enfer commença au crépitement du gigantesque ordinateur.

De profundis clamavi


Des cadavres, des gravas, du sang, des yeux exorbités, des amoncellements de roches. Voila les images que lui montraient Jofroi. Debout au milieu de ces données, l’enfant regardait ces défilements le croiser à une vitesse effarante, assurance d’une folie prochaine pour tout humain qui aurait tenté d’observer, mais pour lui, lentes pellicules à la fuite berçante.

- C’est nous qui avons fait ça ?
- Sinon ils auraient tué ton corps, et tu serais mort, même en moi.

L’enfant acquiesça. Jofroi avait raison bien sûr. Il regarda sa main, faisant jouer les muscles de ses doigts, puis détailla une image, où il était là couché, inerte. C’était lui, bien sûr. Il avait ses cheveux noirs, ses doigts fins, sa peau claire…Oui, ça devait être lui.

-Il va falloir que tu me laisses.

La conscience de Jofroi était peinée, l’enfant le sentait.

- Ton énergie s’en va trop vite quand tu es avec moi, il faut que tu aille te nourrir et te reposer dehors.

Il lui expliqua comment faire. Dans la deuxième pièce à gauche, il trouverait un gros tas de décombres. Il lui suffirait de creuser un peu et il verrait un petit frigo. Dedans, il y aurait de la nourriture. L’enfant se déconnecta à contrecoeur et alla se servir. Jofroi lui avait conseillé de ne pas revenir tout de suite pour ne pas qu’il s’épuise alors il s’assit contre un mur et ferma les yeux.

La semaine suivante, grâce à la coopération et à la proposition de son ami, l’enfant fit des recherches sur ses parents. En croisant les doigts pour que la seule chose qui pouvait le faire entrer dans la définition d’humain n’ait pas été qu’un rêve. Non, il avait bien eu un père, une mère, mais aucun n’était encore en vie. Ils s’appelaient Elisabeth et Ladislas Delacroix et, selon les registres, avaient eu un fils juste avant de mourir : William.
Cette famille, enfin sa famille, était riche, et avait visiblement décidé de léguer ses biens à l’héritier. En attendant, c’était une banque suisse qui en tirait profit. Sur l’idée de Jofroi, Will se présenta devant le grand bureau, délivra deux trois papiers auxquels il ne comprenait pour tout avouer pas grand-chose et reparti Crésus vers le laboratoire en ruines. Il fit déplacer, toujours selon les directives de Jofroi, l’énorme ordinateur jusqu’au grand manoir qui allait être le sien, la dernière demeure des Delacroix.

Et les mois passèrent, les années, et au fur et à mesure, des données revenaient fréquemment sur la dernière guerre. Des agitateurs remettaient à jour les horreurs qui avaient été commises, les massacres et génocides. Lorsque Will interrogea son ami/instructeur/conseiller, Jofroi lui répondit que c’était pour que personne n’oublie. Devant l’air assez peu convaincu du jeune Delacroix, il étoffa un peu. Les ordinateurs sont réputés pour leur neutralité, aussi il se garda bien de donner un avis sur ces agissement. Selon lui, les TWS veulent la vérité, donc que tout le monde sache, que le monde entier se souvienne, au risque de créer d’autres conflits. Le camp adverse a fait que la troisième guerre a été oubliée de l’histoire de l’humanité, mais au prix d’un lavage de cerveau phénoménal. Et les années qui passèrent illustrèrent à la perfection ses termes.

Aujourd’hui, Will est recherché par de nombreux pays, sous des couvertures officielles diverses et variées allant de « la tentative de secours d’un pauvre enfant » jusqu’à « On ne peut laisser ce monstre en liberté ! » en passant par le « Nous recherchons un voleur, le superordinateur du centre scientifique n’a pas été retrouvé… ». Mais dont le but est le même, mettre la main sur cette arme, l’avoir dans son camps pour mieux exterminer les autres. Selon Will, la paix officielle servait à ça : créer des alliance pour reprendre les conflits après.

Post Tenebras…Lux ?


IV. And more
Où avez-vous eu le lien du forum? Who knows ? …you ok.
Qu’en pensez-vous de manière globale? Le thème est beau, assez frais, et le contexte est plus qu’intéressant. En même temps, quelqu’un à qui ça ne plait pas ne se serait pas inscrit je suppose.


Dernière édition par William Delacroix le Mar 23 Juin - 18:38, édité 1 fois
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Alexander Lewis

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MessageSujet: Re: William Delacroix   William Delacroix EmptyMar 23 Juin - 18:23

    Welcome,

    *a lu, relu et rerelu* Mon cher William...
    Ta fiche me plaît. Beaucoup.
    Bon, à la base l'idée d'avoir un 'don' de ce type, je n'étais pas tellement d'accord -même pas du tout- cependant, par cette fiche, mon avis à changé. {Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis~}

    Si ce n'est que j'aime ce que tu as écrit, je n'ai rien à dire, donc, coupons court aux bavardages, tout est bien -même mieux que bien-, je valide~

    Bon jeu parmi nous.
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